Comment s'enfuir avec manque de fierté

À la base, j'étais tranquillement en train de manger chez mes parents. Toute la famille était réunie et cela m'était insupportable. Deux de mes frères ne pouvaient s'empêcher de se vanter sur leurs jobs, leurs femmes etc bref à chaque fois c'était à savoir qui était le meilleur de tous. Ma petite sœur ne disait rien, elle avait toujours été l'exclue de la famille ce qui me rapprochait d'autant plus d'elle sachant que j'étais le dernier homme de la famille. Je n'écoutais pas ce qu'il se racontait, par contre, je regardais la télévision. Au bout d'un moment, une chaîne diffusa quelque chose d'étrange, des humains mal habillés qui semblaient avoir la lèpre croquaient littéralement d'autres humains. Qu'était-ce ? Un film ? Non, il y avait bien le logo en haut à gauche qui montrait que c'était les informations. Je soupirai, las et éteignis la télévision. Je n'y croyais pas du tout. Je décidai ensuite de monter dans ma chambre, laissant le reste des membres de ma famille se battre pour savoir qui était le meilleur. Lorsque j'arrivai dans ma chambre, dans le miroir je remarquai que mon jean s'était déjà déchiré et qu'à présent un trou était visible sur mon genou. Bon sang, je ne l'avais encore mis que trois fois... Mais mes frères l'avaient porté bien plus longtemps. C'était sans doute à cause de leurs négligences à eux que mes habits ne tenaient jamais longtemps. J'allais encore me faire réprimander par ma mère et elle recoudra avec un tissu différent du jean évidemment car acheter un tissu de jean n'était soi-disant pas dans nos moyens. Je jouais avec mon couteau suisse que j'avais récemment volé à quelqu'un du lycée tout en pensant négligemment à mon ennui mortel.

Halala habiter un quartier résidentiel c'est bien non ? Tu as ta petite maison avec ta famille et tu es coupé du monde, si bien que vous ne vous êtes pas rendu compte du chaos ambiant des rues.

Un bruit de crash de voiture et des coups de feu attirent l'attention d'Hyddin à regarder par la fenêtre.

Il remarque le grand bordel, la fumée à certain endroit et des gens déambulant vers dans les rue.

Voyant le carnage à la fenêtre, je décidai de sortir de chez moi en emportant quelques affaires telles que mon poing américain, mon couteau suisse et une boîte de pansements et en laissant ma famille discuter autour de la table. Lorsque je refermai la porte derrière moi, je pus apercevoir les humains qu'ils montraient à la télévision. Et bien que je n'étais pas un adorateur de films d'horreur je ne pus que penser qu'ils étaient des zombies.
- Mais bordel qu'est-ce que c'est ?! m'exclamai-je en m'éloignant du perron de ma maison.

Hyddlin se retrouve dans la rue déserte aux alentours. Au loin tu aperçois quelques zombies qui déambulent.

Au loin tu entends un appel à l'aide. Tu es libre de l'ignorer et de continuer ta route où de t'y rendre.

Sinon ton exclamation (et ton manque de bol) à fait tourner la tête d'un zombie au loin vers toi.

- Putain ! m'exclamai-je à nouveau en voyant le zombie me regarder et les autres marcher, décidant d'ignorer l'appel à l'aide entendu. Trouvant plus prudent de m'enfuir, je pris mes jambes à mon cou et commençai à détaler du quartier résidentiel. Tant pis si le reste de ma famille se fait décimer, ce sera chacun pour sa pomme. Et déjà que je décide de laisser ma famille alors aider un inconnu non merci. Je continuais de courir lorsque je trouvai une cabane abandonnée. Je décidai de rentrer dedans et m'y installer mais il y faisait très sombre, je ne voyais plus rien. Je déverrouillai mon téléphone portable pour voir ce qu'il se trouvait dans les alentours.

La petite cabane abandonnée est un abris de jardin, tu as dû te balader dans un pavillon sans trop t'en rendre compte.
Tu pourrais éventuellement fouiller la cabane mais le manque visibilité te gênerais.

Téléphone:

La cabane est un peu vieille et donc peu solide.

Je regardai mon téléphone. Évidemment que je n'avais pas de message, je n'avais pas d'amis tout simplement. Je ne m'étais jamais vraiment entendu avec les autres, je préférais rester seul. Mais ce qu'il se passait aujourd'hui, à côté, le lycée semblait bien dérisoire. Je décidai de m'éclairai avec mon appareil et de fouiller l'abris-jardin à tâtons. Je tendais également l'oreille, les sens en alerte qui sait si un de ces zombies pouvaient commencer à démolir l'abris afin de me démolir moi. Soudain, alors que mes mains tâter les meubles et objets de l'abris de jardin, je commençai à ressentir un petit manque d'oxygène. Je faisais une crise d'angoisse. Ce n'était pas la première, alors, en repensant à comment m'en échapper je me mis à retenir mon souffle pour essayer de me calmer.

Spoiler:

Hélas en fouillant tu fais du bruit en faisant tomber une caisse à outils qui se répand sur le sol avec fracas.

Je tentai de reprendre de l'air, faisant le vide de mes émotions et de mes pensées. Lorsque je fus calme et posé, je regardai furtivement l'objet qui était tombé dans un bruit sourd. Une boîte à outils. J'attrapai la fourche et m'accroupis pour ouvrir la boîte à outils. Il y avait peut-être des outils qui pouvaient me servir d'armes. Un instant, je regardai l'endroit où la boîte était tombée. Il y avait une étagère et derrière une fenêtre. La boîte à outils avait caché un trou du carreau brisé. Priant pour que personne ne tape à la fenêtre, je me mis à fouiller frénétiquement la boîte à outils.

Tu ne trouves rien d'utile, la boite à outils étant surtout remplie de vis et d'écrous ou d'instruments dont Hyddin ne connais pas l'utilité.
Au moment où tu te relèves tu entends un bruit qui frappe la porte ainsi qu'un grognement: il vient de la seule sortie utilisable !

En entendant le bruit frapper la porte, me doutant que cela n'engageait à rien de bon, je me mis à enlever toutes les affaires se trouvant sur le grand meuble aux multiples étagères. Je déplaçai ensuite le plus vite possible le meuble, le tirant de toutes mes forces bien qu'il fut très lourd. Lorsque je réussis à me donner l'accès à la fenêtre, je pris la fourche récemment trouvée et tapai sur les carreaux pour les briser entièrement. Lorsque la fenêtre n'était plus qu'un trou, je lançai le râteau de l'autre côté de la fenêtre et m'y engouffrai à mon tour. Ne souhaitant jeter un coup d’œil à ce qui avait tapé à la fenêtre, je déguerpis le plus rapidement possible, courant sans m'arrêter ni regarder en arrière.

Oulalalala
Il ne faut pas oublier mon petit que tu n'es pas un athlète de haut niveau. Certe tu passes la fenêtre sans trop de difficulté, mais ton petit footing d'avant ainsi que le déplacement des armoires t'a un peu fatigué.

Je te présente donc Mlle Corneman:

Spoiler:

Et Mlle Corneman à l'air d'avoir les crocs.

PS:

Alors que ma course ne fut que de très courte durée, une femme zombie s'approcha de moi. Paniqué, je lui donnai un grand coup de fourche en pleine poire. Tout en l'attaquant, je regardais autour de moi afin de trouver un échappatoire. Je m'armais également de mon poing américain et "dégainais" mon petit couteau suisse. Essayant de la distraire, je me mis à lui parler :
- Salut, on pourrait pas plutôt trouver un terrain d'entente ? Vous semblez n'avoir plus grand-chose sur vous... je parle bien sûr de votre chair enfin non, oubliez. Vous voulez mon manteau ?
À quoi je jouais ? J'essayais de la raisonner après l'avoir attaquée alors qu'elle ne m'avait encore rien fait, quelle idée. Oui bon ben elle avait qu'à pas être aussi moche, j'aurais rien fait... Je crois.

Ton coup de fourche n'a pas eu l'air de lui faire grand mal car tu n'as pas vraiment visé.
Par contre Hyddin fit tomber la fourche au profit de son poing américain et de son couteau suisse qui n'a pas vraiment de potentielle de combat mais pourquoi pas.
Du fluide corporelle s'échappe de la bouche de Mlle Corneman qui n'est plus qu'à 2 mètres de toi.

Je regardai le zombie devenir de plus en plus menaçant. Me disant alors que je n'avais aucune chance, je rangeai mon poing américain et mon couteau-suisse puis reprenais ma fourche. Je partis en courant dans le sens inverse où se trouvait la mort-vivante. Je ne savais pas vraiment quoi faire. Peut-être que si je rentrais dans une maison où il y a encore des gens je pourrais la laisser l'attaquer et je m'enfuirais ? Cela créerait une diversion. Alors je mis en marche mon plan. Je rentrai dans une maison, dans laquelle les habitants tentaient de barricader leur demeure, en cassant une fenêtre. Ayant fait du bruit, je fus facilement repérer par ses habitants alors j'attendis que la zombie me suive pour m'enfuir et ainsi qu'elle s'acharne sur ces nouvelles proies.

Oulalalalala ...... mon dieu ...
[Etat passe en fatigué]
Tu as pas de bol ... les personnes chez qui tu as débarqué n'ont pas trop apprécié.
Ces personne sont aussi ... des néo-nazis.
Ces néo-nazis sont quatre.
Ces néo-nazis sont armés de fusils à pompe.

Pu*ain c'est qui ce petit c*n ?

Quatre fusils te pointent.

(évite de faire spawn des pnjs ^^)

Je regardai les habitants de la petite maison pointer leurs armes contre moi. Ce n'était pas des zombies la menace à présent mais ces pauvres fous.
- Pardon... Excusez-moi... Je cherche un endroit où m'abriter... S'il-vous-plaît, ayez pitié. Ça grouille de monstres dehors, j'ai la trouille. jouai-je la comédie en mettant mes mains en l'air comme signe de faiblesse.
J'avoue que j'étais assez mal, et je n'avais pas vraiment d'échappatoire. Il fallait que je dégage d'ici mais avec ces fusils à pompe pointés sur moi, cela semblait dérisoire.

-Putain encore une lopette.... Tu vas te mettre dans un coin et pas bouger. Tu vas nous filer ton matos aussi histoire que tu nous emmerdes pas
Il récupére tes items, te pointe un siège et va rejoindre ses amis en ricanant

Je grommelai sans qu'ils ne puissent l'entendre et fis ce qu'ils disent. Je me mis dans un coin, donc et m'assis sur la chaise que le bonhomme m'avait désignée. À présent, j'étais fait comme un rat car je n'avais plus de quoi me défendre et qui sait à quel moment ces gens-là se débarrasseraient moi. Je détestais travailler en groupe mais si je n'avais pas joué la comédie, je serais probablement déjà mort. Au moins, ai-je peut-être réussi à retarder cette fatalité. Je me mis à étudier les gens dans la maison. Donc le gros lourdaud semblait être celui qui possédait cette maison et les autres ses amis. Ce n'était donc pas une famille mais sûrement des gens qui essayaient de combattre la menace des zombies.

Mon dieu... il semblerait que tu es un manque de chance.....

Nos bon amis les néo-nazis n'ont pas trop l'intention de supporter un poids comme Hyddlin.

Tu sens des regards sur toi de ceux malsains. Leur porte parole s'approche de toi et te dit limite en rigolant:
Bon mon gars, notre magnifique collaboration s'arrête ici.

Tu sens une affreuse douleur au crâne et tu perds connaissance.

Quand tu te réveils tu te rends compte que tu n'as plus d'objets et qu'il ne sont plus là....

La dur loin d'un échec critique...


[-5 Pv]
[Etat : sonné]